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Les troupes de Marine

Histoire - Insignes- Traditions-Passion. Collection insignes personnelle. Chaque Insigne est présenté individuellement en commençant par un bref historique afin de le situer . Une précision s’impose , il n est question dans ces articles que des unités constituées d Infanterie et Artillerie Coloniale. Les photos sont de ma collection personnelle. Mes sources: Les insignes officiels de l’armée de terre de Jacques MIRLIER. Histoire de troupes de marine à travers leurs insignes service historique de l’armée de terre. Association Symboles & Traditions. Insignes de l’armée Française de Christian BLONDIEAU. Insignes de l’armée Française de J.Y. Segalen fascicule 1 & 2. Les Revues historique des armées. Almanach du Marsouin.

Jean Louis DELAYEN

 

Il est né à Saint-Raphaël le 16 mars 1921.

en 1935 il intègre le lycée militaire du Prytanée de la Flèche.

En 1940, pendant la débâcle de l'armée française, il déserte le Prytanée.

Il rejoint Biarritz pour tenter de rallier les Forces françaises libres à Londres, mais il ne parvient pas à trouver de bateau pour l'y emmener et à la place, il finit par débarquer au Maroc.

Il s'engage alors dans l'armée et est affecté au 6e régiment de tirailleurs sénégalais (6e RTS),

puis il se rengage ensuite au régiment d'infanterie coloniale du Maroc (RICM).

Sergent en 1942,il sort aspirant du centre d'instruction de Médiouna en mai 1943.

Il retourne au R.I.C.M. avec lequel il débarque en Provence en Août 1944 et participe à la libération de Toulon.

Toujours avec le RICM, il participe à la « Marche du Rhin » (l'avancée victorieuse des armées alliées vers les rives du Rhin), à la tête d'un peloton de reconnaissance de quatre jeeps armées de mitrailleuses.

Son peloton est la première unité alliée à atteindre le Rhin, le , à Rosenau où il est blessé. 

 

 

 

En 1945, le sous-lieutenant Delayen est volontaire pour partir en Indochine, avec le RICM (au sein du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient).

Blessé une seconde fois, il est nommé lieutenant en 1946, et fait chevalier de la Légion d'honneur en 1947.

Il rentre en France en 1948, puis repart au Tonkin comme officier de renseignement, de 1949 à 1952, puis de 1953 à 1955.

Il y crée au sein des commandos Nord Viet-Nam le premier commando uniquement composé de Tonkinois.

 

Il est promu officier de la Légion d'honneur en 1954.

 

 

 

 

 

Il rejoint l’Algérie en 1955 pour le « Centre d'instruction amphibie » à Arzew, puis rejoint Nemours, à la frontière avec le Maroc.

 

Il y forme le commando 'Yatagan', composé de musulmans encadrés par des fusiliers-marins-commandos, sur le modèle des commandos Nord Viet-Nam.

 

 

Il est promu commandeur de la Légion d'honneur en 1959.

Il commande le G.C.C.A jusqu'à son départ pour le Pacifique en 1962.

Au début de l’année 1962, le commandant Jean-Louis DELAYEN

 prend le commandement du Bataillon d'Infanterie de Marine de Tahiti, pour trois ans.

 

En 1965, promu lieutenant-colonel, il est affecté pour la première fois de façon pérenne en métropole.

 il dirige alors le « Centre d'instruction amphibie » basé à Lorient.

Après un an de formation au sein du corps des Marines, aux États-Unis, au « Command and Staff College » à Quantico, il rentre en France pour prendre le commandement du 2e régiment d'infanterie de marine, au camp d'Auvours de 1969 à 1971.

 

En 1972, le Tchad est secoué par la guerre civile.

Le colonel Delayen est nommé conseiller du général commandant en chef des forces armées tchadiennes.

Il restera six ans en poste à N'Djamena.

Il est promu grand officier de la Légion d’honneur en 1975.

En 1977, Jean-Louis Delayen est admis en 1re section des officiers généraux avec le grade de général de brigade, et il regagne la France, ou après un bref passage au ministère de la Coopération à Paris, il demande à passer dans le cadre de réserve en .

 

De 1978 à 1982, il s’installe dans une péniche, amarrée près du pont de la Concorde à Paris. Puis il rejoint son épouse américaine et son fils aux États-Unis, où il réside jusqu'à son décès d’une crise cardiaque en 2002.

 

Il est enterré à Saint-Raphaël dans le Var, où ses obsèques ont été célébrées par le père Heinrich, ancien aumônier de Diên Biên Phu.

À la demande du général Delayen, lors de son enterrement, son cercueil a été accompagné par les marsouins de ses anciens régiments (RICM et 2e RIMA) au chant de Marie Dominique, hymne officieux de l’infanterie de marine.

 

Jean Louis DELAYEN

Décorations de Jean Louis DELAYEN.

Blessé trois fois, titulaire de 19 citations dont 11 avec palmes.

 Il est l'un des officiers français parmi les plus décorés après le général Marcel Bigeard, le général Magrin-Vernerey (officier d'infanterie et de Légion, 20 citations dont 15 à l'ordre de l'armée), le général Jean Gilles (20 citations) et le colonel Joseph Raphanaud (officier de Légion et de l"armée d'Afrique - 27 citations dont 14 à l'ordre de l'armée). Le général Delayen avait été élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur en 1996.

 

Les obsèques du Grand Soldat

 

Les obsèques du Général JL.DELAYEN furent célébrées le mardi 15 octobre 2002 après midi
en l'église Notre-Dame de la Victoire à Saint Raphaël

 

Différentes sources.

Almanach du Marsouin.

Les Revues historique des armées. 

Service historique de l’armée de terre.

Association Symboles & Tradition .

Wikipedia.org.

La Fédération Nationale des Combattants Volontaires.

Chemin de mémoire parachutistes.

 

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